Les produits à base de peroxyde d’hydrogène destinés à blanchir les dents doivent se mettre en conformité avec la réglementation européenne.
Le peroxyde d’hydrogène (l’eau oxygénée) est largement utilisé pour blanchir ou éclaircir la face externe des dents. Mais au-delà d’une certaine concentration, il existe un risque d’hypersensibilité, d’irritation des muqueuses et d’altération de l’émail qui peut fragiliser la dent.
Depuis une directive européenne entrée en vigueur fin 2012, la première utilisation doit être effectuée chez un dentiste et sur les adultes seulement, lorsque la concentration en peroxyde d’hydrogène est comprise entre 0,1 % et 6 %.
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Une décision de police sanitaire prise par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) le 9 juillet dernier et publiée au Journal officiel du 9 août, durcit encore l’usage de ces produits (lampe de blanchiment dentaire).
Elle réaffirme l’interdiction des produits concentrés à plus de 6 %. Elle suspend la commercialisation des produits concentrés entre 0,1 % et 6 % jusqu’à leur mise en conformité avec la réglementation sur les cosmétiques qui leur est applicable.
Les produits concentrés à moins de 0,1 % restent en vente libre. Ils peuvent être utilisés par des esthéticiennes, dans les « bars à sourire » ou par le consommateur lui-même.
Un texte qui rappelle que le blanchiment des dents n’est pas un geste anodin et qu’il devrait être réservés aux situations pathologiques (Micro Sableuse Pneumatique).